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Jun 29, 22

Il y a votre mythe d’apri?s lequel les violeurs seraient des personnes frustrees sur le plan sexuel qui ne sont plus capables de refouler 1 besoin irrepressible de sexe, mais ce n’est jamais ou rarement l’eventualite.

Il y a votre mythe d’apri?s lequel les violeurs seraient des personnes frustrees sur le plan sexuel qui ne sont plus capables de refouler 1 besoin irrepressible de sexe, mais ce n’est jamais ou rarement l’eventualite.

Le sexe va etre l’un des mobiles du violeur, mais la datingmentor.org/fr/eurodate-review frustration sexuelle n’est generalement pas la cause unique ou principale. Une grosse part des viols commis sont des viols de colere, ou la violence sexuelle est une expression/instrument de colere, un acte impulsif, ou le violeur outrepasse gravement les limites d’la victime, sans que i§a decoule d’une frustration ou d’un manque de sexe.

Le mythe: Le viol, ca n’arrive gui?re souvent.

Malheureusement, les agressions sexuelles arrivent fort souvent, ainsi, dans chacune des classes en population. Le risque que quelqu’un de votre famille ou de ces ami-e-s ait ete victime d’une agression sexuelle reste tres eleve.

Mes chiffres officiels relatifs a toutes les viols dans notre pays sont extremement eleves. En 2014, les statistiques une police affichaient 3062 plaintes concernant des viols et 180 concernant des viols collectifs. Ca signifie qu’il y a 3 declarations de viols collectifs par semaine dans notre pays, ainsi, tous les jours 8 plaintes pour viol et 10 pour attentat a la pudeur (3.567 en 2014). Le chiffre noir ou dark number sera alors plus surprenant : plus de 90 % des agressions et des viols ne sont pas declares et par consequent gui?re repris dans les statistiques d’une police.

Le mythe: Mes violeurs paraissent des individus affreux et bizarres qui vous sautent soudainement dessus.

H auteurs d’abus sexuel vis-a-vis d’adultes sur quatre connaissent leurs victimes. C’est egalement le cas Afin de 62 % des victimes masculines. En ce qui concerne ces dames, l’agresseur est dans 48 % des cas le mari, dans 10 % des cas un membre d’la famille, dans 13 % des cas une connaissance et dans 7 % des cas un individu faisant partie de l’entourage professionnel. Quant aux agressions sexuelles envers un-e mineur-e, la majorite du temps, l’agresseur est 1 membre masculin de la famille ou une connaissance. Seuls 15 % des auteurs d’abus sexuel envers des mineur-e-s seront des inconnus.

Le mythe: Le viol est en mesure de etre empeche en evitant Divers endroits et en usant de bon sens.

Mes personnes ne sont nullement violees ou agressees parce qu’elles ne font gui?re preuve de ‘bon sens’. C’est le mythe populaire que l’on entend des fois. Ce mythe reste toutefois totalement absurde. Les personnes paraissent violees ou agressees parce qu’elles ont eu la malchance de rencontrer un violeur ou un agresseur. Il est donc tres important de dissiper votre mythe, parce que cela pourrait entrainer une limitation d’la liberte de mouvement : comme, il n’est nullement vrai que l’on provoque une agression sexuelle quand on se deniche a l’exterieur a une heure tardive. Notre responsabilite incombe forcement entierement a l’agresseur et jamais a la victime.

Le mythe: Le viol i  l’interieur d’un mariage ou d’une relation reste impossible.

Lorsqu’il est question de penetration non consentante, il s’agit d’un viol, et ce egalement au coeur d’un mariage ou d’une relation. On a toujours et partout le droit de refuser d’avoir des relations sexuelles.

Le mythe: Mes hommes ne vont pas pouvoir pas etre violes.

Un homme ou 1 garcon peut egalement etre viole. Les regles paraissent identiques que chez ces dames : depuis viol s’il y a une penetration forcee. Ainsi que une femme, un homme/un garcon va egalement etre victime d’un attentat a la pudeur.

Le mythe: J’ai victime est sous l’influence de l’alcool ou d’la drogue et n’a jamais dit ‘non’. Ce n’etait donc pas un viol.

Le fait que la victime avait bu de l’alcool ou etait sous l’effet d’la drogue n’a aucune importance. Il suffira que l’agresseur n’ait jamais eu de consentement pour qu’il soit question de viol. Mes actes sexuels, meme s’ils ont lieu alors que Notre victime n’etait jamais ou minimum consciente, paraissent punissables.

Le mythe: La victime a J’ai reputation de mener une vie dissolue, flirtait, portait des vetements provocants, bref : elle l’a ‘cherche’

Le soi-disant fera de provoquer la violence sexuelle n’existe nullement. Personne ne ‘merite’ d’etre viole. De surcroit, les violeurs ne optent pour jamais leurs victimes sur base de un physique, ils cherchent quelqu’un de vulnerable. En tant que copine, vous pourrez vous habiller de maniere provocante et vous pourrez flirter. Retenez qu’un homme sain peut etre bien au plus excite mais ne commettra pas de viol. Le viol n’a que dalle a voir avec la passion (voir l’avant dernier mythe) et l’auteur est le seul coupable.

Le mythe: Seule une ‘certaine categorie’ de jeunes filles s’fait violer. Ca ne m’arrivera jamais.

Les violeurs ne optent pour jamais leurs victimes sur base de un physique, de leurs vetements, de leur age ou de leur statut social. Un violeur cherche une personne dont il presume qu’il peut abuser.

Le mythe: Le viol n’a aucun consequences permanentes.

Dans 2 tiers des cas, les agressions sexuelles ont un impact permanent via l’equilibre (mentale) des victimes. Des experts considerent nos consequences du viol comme un trouble de stress post-traumatique, tout comme c’est le cas pour nos temoins d’une guerre. Un trouble peut surgir immediatement apres le viol, mais peut aussi s’exterioriser plusieurs d’annees apres les realises. C’est souvent la situation Afin de des gens ayant ete victimes d’agressions sexuelles pendant un jeunesse. Mes symptomes seront souvent tres differents : irritabilite, crises de colere, troubles du sommeil, troubles de la concentration, vigilance demesuree, vives reactions d’angoisse, reactions physiques et mentales dans des situations similaires, revivre des faits, dissociation, cauchemars, eviter quelques situations ou activites, amnesie, problemes pour exprimer ses sentiments, sentiment de desaffection, accoutumance a J’ai drogue ou a l’alcool, etc.